C'est ce qui pourrait bien se passer avec la Banque! Des services de Peer to peer banking se développent mettant en contact prêteur et emprunteur. L'idée de base est simple; une grande partir des crédits se déroule déjà en dehors du cadre bancaire classique: argent du grand-père, du meilleur ami etc... Pourquoi ne pas réaliser la même chose à travers une plateforme web?
2 modèles se distinguent:
Soit l'emprunteur se présente, donne des détails afin d'évaluer son scoring; précise son projet, le montant de l'emprunt voulu, et le taux d'intérêt qu'il est prêt à payer. Il attend ensuite que quelqu'un se propose de lui prêter l'argent aux conditions indiquées. Le prêteur ne fourni qu'une partie du montant de telle façon que le prêt provienne de plusieurs d'entre eux.
C'est le cas de Prosper

Soit le prêteur indique le montant du prêt qu'il souhaite accorder: Il précise la durée ainsi que taux et le type d'emprunteur visé. Les emprunteurs sont en effet catégorisés suivant le risque qu'ils représentent par la "banque". L'argent du prêteur est ensuite splité entre des emprunts de type équivalent pour moins de risque.
C'est le modèle de Zopa

Des services additionnels sont possibles comme par exemple le fait de souscrire à une assurance pour ne pas se trouver en défaut de paiement en cas de problème de santé ou autres.
Sur le papier le modèle est convaincant.On peut tout à fait envisager ce produit comme une source de diversification des placements, entre l'épargne et les marchés actions. Les 2 organismes expliquent aussi être en lien avec des compagnies de recouvrement en cas de défauts de paiement. Les taux de 6% à 14% représente un rendement important, certaines compagnies sont même convaincues par le système et prêtent sur celui-ci à leur tour. Pour les emprunteurs, ils évitent tous les problèmes administratifs et autres qui peuvent exister avec une banque classique. Mais le taux de "bad credit" n'est mentionné nul part...
Le problème semble plutôt être du coté des régulateurs qui ont du mal à définir le statut de ces Objets de l'Industrie Financière non Identifiés.
Les technologies web, web2.0 et l'innovation qu'elles génèrent semblent arriver aujourd’hui à maturité pour proposer des nouveaux modèles. Reste à savoir s'il s’agit réellement d’une innovation disruptive pour le marché bancaire.